Assainissement collectif
Collecte
Entretien des réseaux collectifs
228,34 km de conduites classées en plusieurs types : Les eaux usées strictes, les eaux pluviales et le mélange des deux dits unitaires :
Collectivité | Eaux Usées strictes en ml | Unitaire en ml | Total eaux usées en ml | Eaux pluviales en ml | Total en ml |
---|---|---|---|---|---|
Beaumont sur Oise | 13 494 | 11 689 | 25 183 | 15 977 | 41 160 |
Bernes sur Oise | 10 717 | 2 047 | 12 764 | 13 653 | 26 417 |
Chambly | 33 127 | 33 127 | 29 318 | 62 445 | |
Mours | 7 763 | 7 763 | 6 360 | 14 123 | |
Nointel | 4 225 | 4 225 | 2 958 | 7 183 | |
Persan | 26 344 | 26 344 | 29 895 | 56 239 | |
Ronquerolles | 5 297 | 5 297 | 2 910 | 8 207 | |
SIAPBE | 12 567 | 12 567 | 12 567 | ||
Total | 113 534 | 13 736 | 127 270 | 101 071 | 228 341 |
Entretien des ouvrages
6 postes de refoulement intercommunaux
17 postes de refoulement communaux
Traitement
Station d’épuration de Persan
Station à boues activées, la station d’épuration de Persan ne se compose que d’une file de traitement pour traiter les eaux des 7 communes adhérentes au SIAPBE.
Arrivée des eaux – Relevage
Les eaux usées arrivent par une conduite de 900 mm chemin de Halage à Persan puis arrivent dans une chambre de répartition qui a été créée afin de pouvoir installer le dégrilleur grossier (40 mm), et pouvoir en cas de besoin mettre à sec la bâche de relevage existante. Les eaux sont ensuite relevées à un débit qui est limité à 600 m3/h, par deux vis d’Archimède l’une fonctionnant en secours de l’autre. A partir de là, les eaux s’écoulent gravitairement jusqu’au déversement en Oise.
Bassin tampon – Bassin de dépollution
En cas de pluies importantes un système de retenue d’eaux a été mis en place et fonctionne sur 2 installations.
Première phase : Le niveau d’eau de la bâche d’arrivée de la station atteint la côte de 4,4 m soit 1,3 m en dessous du niveau de débordement sur le réseau, la pompe de secours se déclenche et alimente le bassin tampon. Il dispose d’un volume de rétention de 300 m3 et se remplit en 30 min.
Deuxième phase : Une fois le bassin tampon rempli, si le niveau d’eau continue à monter dans la bâche, un automate commande la fermeture de la vanne d’alimentation du poste de refoulement de la rue Saint-Roch à Beaumont-sur-Oise où, un système de deux bassins d’orages retient l’excès d’eau (580 m3). Si le débit d’eau continue à augmenter, l’eau est alors déversée dans l’Oise.
Dès que le débit d’eaux brutes de la station passe en dessous de 400 m3/h le bassin tampon se vide.
En cas de pollution aux hydrocarbures, des détecteurs spécifiques déclenchent l’arrêt des vis et une intervention d’astreinte.
Dépotage matières de vidange
L’unité de traitement des matières de vidange est opérationnelle mais n’est pas en fonctionnement pour le moment. Elle est munie d’un dégrilleur automatique, de deux pompes de refoulement. Lorsqu’il sera utilisé ce module pourra envoyer si le débit d’eaux brutes le permet 80 m3/h en amont du dégrillage fin.
Prétraitement – traitement primaire
Après relevage, les eaux usées sont dégrillées une deuxième fois par deux dégrilleurs plus fin (6 mm), un en service et un en secours. Elles sont ensuite, dessablées, déshuilées, puis s’acheminent vers le traitement biologique.
Traitement biologique – Clarification
Le bassin anaérobie/anoxie reçoit après qu’elles aient été comptées par un débitmètre électromagnétique, les eaux prétraitées. Puis elles sont aérées dans le bassin biologique grâce aux surpresseurs et aux rampes d’aération fines bulles. Là, une injection de chlorure ferrique asservie au débit d’entrée traite une partie du phosphore.
Après dégazage, les boues et les eaux se séparent dans le clarificateur. Les eaux surnageantes partent au milieu naturel après avoir été quantifiées par un canal de comptage. Les boues issues du clarificateur sont recirculées vers le traitement biologique afin de le réensemencer.
Traitement des boues, déshydratation.
Pompées dans le bassin biologique, les boues sont épaissies dans le flottateur en y injectant un mélange d’air comprimé et de polymère. Après épaississement, elles sont stockées avant déshydratation, dans le silo à boues. Elles sont ensuite centrifugées après ajout d’un autre polymère. La filière d’élimination des boues déshydratées est pour le moment le compostage à Bury (60). La station est toutefois équipée d’une filière de chaulage opérationnelle ce qui offre au SIAPBE la possibilité d’épandre ses boues.
Traitement des odeurs – désodorisation physico-chimique
Une unité de traitement des odeurs provenant principalement du prétraitement et du traitement des boues permet de désodoriser l’ensemble du site. Le procédé consiste à absorber les composés odorants, par des solutions réactives dans deux tours de lavage à garnissage successives.
Le plan final de la station d’épuration réhabilitée figure en annexe II. Les filières de traitement des sous-produits d’épuration sont décrites dans le tableau suivant :
Sous-produits | Filière de traitement |
---|---|
Refus de dégrillage | Incinération |
Sables | CET II |
Graisses | Recyclage ou régénération des substances organiques |
Boues déshydratées non chaulées | Compostage |
Boues déshydratées non chaulées polluées | - Séchage thermique avant incinération – CET de classe II |
Capacités épuratoires et prescriptions de rejets
L’Oise étant classée en zone sensible à l’eutrophisation par le décret du 23 novembre 1994 modifié le 8 janvier 2001 les rejets du système d’assainissement doivent respecter à la fois deux référentiels :
- La Directive sur les Eaux Résiduaires Urbaines (DERU), à portée européenne qui met l’accent sur le traitement de l’azote et du phosphore.
- L’arrêté inter-préfectoral du 17 mai 2018, qui comme le permet la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006, permet aux Préfets de l’Oise et du Val d’Oise de définir des limites de rejets plus contraignantes.
Les capacités de références sont les suivantes :
Paramètres | Arrêté inter-préfectoral | Valeurs rédhibitoires** | DERU du 21 mai 1991 Arrêté du 21 juillet 2015 | Valeurs rédhibitoires** |
---|---|---|---|---|
MES | 30 mg/l ou 92% | 70 mg/l | 35 mg/l ou 90% | 85 mg/l |
DB05 | 25 mg/l ou 91% | 50 mg/l | 25 mg/l ou 80% | 50 mg/l |
DCO | 90 mg/l ou 88% | 180 mg/l | 125 mg/l ou 75% | 250 mg/l |
NTK* | 10 mgN/l ou 80% | 15 mgN/l | ||
NGL | 20 mgN/l ou 80% | 20 mgN/l | 15 mg/l ou 70% | |
Pt* | 2 mgP/l ou 80 % | 2,5 mgP/l | 2 mg/l ou 80% |
* Valeurs à respecter en moyenne annuelle
** Valeurs à ne jamais dépasser
La fréquence des analyses d’autosurveillance est la suivante :
Paramètres | Nombre d’analyses par an (arrêté inter-préfectoral) | Nombre d’analyses par an (DERU-juin 2007) |
---|---|---|
DCO (Demande Chimique en Oxygène) | 52 | 52 |
DB05 (Demande Biologique en Oxygène) | 24 | 24 |
MES (Matières En Suspension) | 52 | 52 |
NTK (Azote Total Kjheldal) | 24 | 24 |
NH4 (Ammoniac) | 24 | 24 |
NO2 (Nitrites) | 24 | 24 |
NO3 (Nitrates) | 24 | 24 |
Pt (Phosphore total) | 24 | 24 |
Débit | 365 en continue | 365 |
Température de l’effluent dans le bassin de traitement de l’azote | 365 en continue | |
BOUES Quantité et matières sèches | 52 | 52 |